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Agricultural robotics

Comment ACTIA prépare l’électronique des tracteurs de demain

La robotique agricole est la clé pour une agriculture plus durable et efficace. Le secteur agricole est d’ailleurs le 2e client de la robotique professionnelle après l’armée. Il est donc essentiel que les entreprises de la filière puissent conforter et approfondir leurs réflexions sur ce sujet. ACTIA y participe activement au sein notamment de l’association RobAgri. Cette association œuvre pour accélérer le développement et l’introduction sur le marché des robots dans l’agriculture. Elle fédère l’écosystème pour répondre aux nouveaux défis des agriculteurs notamment en terme d’agro écologie.
Quelle est la contribution d’ACTIA et comment le groupe tire parti de ses avantages technologiques sur ce marché de la robotique au service de l’agriculture.

ACTIA maîtrise l’ensemble des briques technologiques de la robotique au service de l’agriculture

La vision globale d’un équipementier complet


On peut considérer que la robotique mobile, et en particulier agricole, résulte de l’intégration de plusieurs sous-ensembles ou briques technologiques :

  • – l’architecture véhicule ;
  • – la motorisation électrique ;
  • – les systèmes embarqués : de supervision, de guidage, de contrôle-commande ; de sécurité ;
  • – la communication intra et inter véhicules ;
  • – la géolocalisation ;
  • – le développement de fonctions spécifiques adaptées surtout aux usages et agissant dans un espace d’autonomie : par rapport au terrain ou à l’utilisateur…

ACTIA, en tant qu’expert en architecture véhicule, du diagnostic véhicule et de la télématique maitrise chacun de ces domaines. Le groupe apporte ainsi une vision industrielle globale et d’un point de vue équipementier.

Évoluant sur les principaux marchés de l’automobile depuis plus de 35 ans, ACTIA est en mesure de créer des passerelles technologiques d’un marché à l’autre. Le groupe est capable ainsi d’adapter des solutions technologiques éprouvées sur un de ses marchés historiques vers un marché émergent comme celui de la robotique agricole.

ACTIA apporte son expertise en cybersécurité des produits et des systèmes intelligents


ACTIA participe activement aux travaux sur les réglementations et standards de cybersécurité automotive. L’objectif est d’intégrer les exigences de ces textes dans les processus de l’entreprise au fur et à mesure de leur élaboration. Leurs principes sont destinés aux véhicules routiers, mais peuvent être appliqués à l’ensemble des équipements embarqués, dans le domaine des véhicules de construction ou agricole, par exemple.

En savoir plus lire : Comment ACTIA s’engage-t-elle dans la cyber sécurité de ses produits ?

Les nouveaux calculateurs intègrent l’IA nécessaire à la robotique au service de l’agriculture.


Une large gamme de capteurs intelligents autonomes, embarqués sur les engins agricoles, sur les drones ou sur les premiers robots, permettent d’optimiser une meilleure connaissance des besoins du sol et des plantes et d’y répondre de façon plus adaptée.

La multiplication de ces capteurs intelligents contribue également à la sécurité dans les champs. À l’image de ce qu’il se passe sur un chantier de construction, ou cohabite machines et travailleurs, un robot agricole doit être en capacité d’œuvrer à proximité de l’agriculteur sans représenter un danger pour ce dernier. Cela implique une capacité de détection d’objets en mouvements et de prise de décision autonome.

La perception de l’environnement et la prise de décision automatisée sont au cœur des enjeux de sécurité des machines agricoles. ACTIA développe sa toute dernière génération de calculateurs embarqués capables d’intégrer des technologies d’IA comme : la vision 360 ou le MOT. Sur un marché dédié, ACTIA a développé un système intelligent capable de discerner multiples cibles en mouvement et notamment des personnes. Ce système rencontre de multiples applications dans le secteur des transports publics, des engins de chantier ou bien sûr en agriculture.

ACTIA est membre fondateur de RobAgri : l’association œuvre pour la robotique au service de l’agriculture

La contribution d’ACTIA à l’association


L’association à but non lucratif fut créée en octobre 2017, elle comptait alors 56 membres fondateurs, dont ACTIA.

Avec pour vocation : accélérer le développement et l’introduction sur le marché des robots dans l’agriculture pour les industriels et les start-up en France.

Trois ans plus tard en 2020 elle compte 71 membres représentant :

  • – la recherche ;
  • – les start-ups ;
  • – les agriculteurs ;
  • – les industriels.

Faire partie de cet écosystème actif et unique composé de membres issus de tous les acteurs de l’agriculture représente pour ACTIA de belles opportunités de collaboration. L’interaction régulière avec les membres de la filière renforce la présence du groupe auprès des acteurs du secteur et ouvre des voies de collaboration autour de nouveaux produits et services.


Les sujets de prédilection du groupe en matière de robotique agricole sont :

– la standardisation et l’évolution des normes ;

– l’intelligence artificielle ;

– et la cybersécurité des systèmes.

La vocation de l’association


Le cluster RobAgri a pour objectifs de structurer, d’aider au développement de la filière robotique en France comme en Europe et de créer les conditions propices à l’émergence d’un marché à long terme. L’association propose d’y apporter des réponses en consolidant un panel cohérent d’actions couvrant les aspects nécessaires : de la structuration de la filière à l’accompagnement de la croissance des PME et ETI innovantes, en passant par le soutien à la formation, à la R&D et à l’innovation.

L’association se démarque par sa capacité à faire travailler ensemble petites structures et grands groupes, acteurs publics et représentants de filière agricole (instituts techniques, coopératives, etc.).

RobAgri a l’ambition de lever les verrous  technologiques, réglementaires et d’usage liés à la filière robotique agricole.

Les objectifs

  • Représenter la filière auprès des autorités françaises.
  • Transférer les technologies – connaissances de la recherche vers les industries.
  • Répondre aux besoins technologiques des agriculteurs en anticipant les changements de modes de production.
  • Évaluer les performances des machines par rapport aux méthodes traditionnelles.
  • Participation aux normes et standards de sécurité et de certification.

L’association mène déjà de nombreuses actions.

  • Elle organise un forum scientifique pour favoriser le transfert des connaissances;
  • Elle participe à l’élaboration des standards robotiques : et notamment à l’évolution de la directive 2006/42 (directive machine) au niveau de l’UE et via la contribution avec AXEMA et avec le CEMA (European Agricultural Machenry Industry) au standard Sécurité ISO 18497 de la machine hautement automatisée ;
  • Elle mesure des performances du robot avec la mise en place d’un réseau de test de robots. RobAgri est notamment partenaire du projet européen Ag.Robofood et Solrob ;
  • Elle fournit au gouvernement français des données d’aide à a décision, avec notamment la fourniture d’un Livre blanc définissant des actions utiles au développement de la robotique.

La normalisation imprécise et à faire évoluer : un des axes de l’action de RobAgri

L’introduction des machines entièrement automatisées en agriculture induit de nouvelles fonctionnalités, de nouveaux usages et donc de nouveaux risques. Ces derniers sont à appréhender pour cadrer au mieux à la directive comme aux standards en vigueur. Aujourd’hui la compatibilité entre les standards et ces nouvelles technologies n’est pas toujours au rendez-vous. C’est pourquoi les industriels tels qu’ACTIA sont en mesure d’anticiper et de réfléchir aux futures normes en prenant part à leur définition.

L’usage des robots automatisés dans les champs implique donc des questions de sécurité. Bien que la filière soit déjà encadrée par un contexte normatif et réglementaire, l’introduction de nouvelles technologies à ces engins nécessite un travail de normalisation de fond à mener conjointement entre : constructeurs, industriels, laboratoires, agriculteurs et pouvoirs publics.

En Europe, c’est la directive Machines 2006/42/CE qui fait référence en matière de réglementation des équipements et machines, y compris agricoles. Elle régit les grands principes de fonctionnement et de sécurité auxquels les constructeurs doivent se conformer dans la conception de leurs engins.

C’est tout le sens de l’association ROBAGRI. L’association se positionne comme un véritable incubateur de méthodes et de propositions. Les projets développés au sein de l’association ont déjà abouti à une méthodologie commune d’analyse des risques inhérents à la conception d’un robot agricole à disposition de ses membres.

L’introduction des robots en agriculture, en tant que nouvelle technologie, doit se faire dans un cadre de sécurité maximal à la fois pour la santé, l’environnement et la sécurité des utilisateurs dont elle doit aussi gagner la confiance.

Les enjeux de toute une filière

La robotique vient répondre à des contraintes bien connues du monde agricole :

  • pénibilité ;
  • pénurie de main-d’œuvre ;
  • optimisation du rendement ;
  • réponse aux pressions environnementales ;
  • rationalisation du temps de travail des agriculteurs qui préfère se consacrer aux tâches à forte valeur ajoutée ;
  • etc.

Les enjeux de ressources humaines

Protéger au quotidien le travailleur agricole et réduire la pénibilité des tâches est une réelle préoccupation du monde agricole. Les constructeurs de solutions automatisées planchent sur des solutions pour :
– la traite ;
– le désherbage ;
– la taille ;
– la pulvérisation ;
– la récolte,
– etc.


La cueillette notamment commence à s’automatiser avec des robots cueilleurs de fraises ou des prototypes pour les  pommes. Tandis que d’autres concepteurs de robots réfléchissent déjà aux robots porteurs de charges ou même à des exosquelettes qui démultiplient la force de l’homme pour l’assister dans ces tâches.

La robotique en agriculture est aussi une solution au manque récurrent de main-d’œuvre qualifiée. Le métier à forte pénibilité n’attire pas. Aujourd’hui, de petits assistants automatisés viennent prêter main-forte aux agriculteurs et ouvriers agricoles en les remplaçant dans la réalisation de tâches répétitives et pénibles telles que : le désherbage ou le transport de cagettes et autres accessoires lourds.

La robotique source de compétitivité

Le développent des robots dans les champs est source de productivité. Les robots par leur autonomie sont utilisés plus longtemps que l’humain et couvriront donc plus de parcelles.

En s’orientant vers des robots de précision, il est possible de faire le travail juste nécessaire (pour la culture par exemple) et donc de consommer moins d’énergie. Pour exemple, le robot de désherbage peut contribuer à généraliser le désherbage mécanique et donc à gagner du temps.

Les enjeux écologiques


La robotique agricole favorise une agriculture écoresponsable et aide les agriculteurs à se conformer aux contraintes environnementales liées à leur action sur les sols.
– Par l’étude de la nature de sols et de la localisation, ils sont en mesure d’adapter le dosage des engrais et traitements favorisant ainsi un usage plus raisonné des produits phytosanitaires.
– De plus, les robots de petite taille et donc moins lourds préservent les sols agricoles du tassement et favorisent donc l’irrigation naturelle.
– Enfin, de puissance moindre, ils sont propices à l’intégration de motorisation à énergies renouvelables.

La robotique au service de l’agriculture est un réel enjeu de compétitivité pour la filière agricole, qu’il s’agisse des agriculteurs ou des industriels du domaine. Elle participe également aux défis environnementaux de ces dernières années, en particulier l’augmentation de la performance énergétique, la diminution des intrants (eau, engrais, produits phytosanitaires), ainsi que le respect des sols agricoles.

Par ailleurs, ce marché offre toutes les chances d’un développement fort qui sera amorcé à court terme. C’est une belle occasion pour ACTIA de se développer sur le marché si spécifique des robots. Par maints aspects, ACTIA dispose des atouts nécessaires à la mise en place de projets et est ainsi en mesure de contribuer aux défis de la robotique agricole.

Ce qu’il faut retenir
ACTIA prépare les architectures des agro équipements de demain :

  • – Par sa maîtrise des briques technologiques indispensables à la robotique au service de l’agriculture ;
  • – En intégrant à ses systèmes des calculateurs intelligents des fonctions d’IA ;
  • – Par son rôle actif au sein de l’association RobAgri ;
  • – En participant à la normalisation du secteur ;
  • – En maitrisant les enjeux de toute une filière.

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